A travers sa démarche artistique, Charlotte Caragliu cherche à interroger les codes sociétaux pour mettre en avant les marginaux.
Des anecdotes intimes, des faits, des péripéties sont ici retranscrites en volumes, installations, dessins, photographies, textes et performances pour s’adresser à l’universalité.

Elle aborde les thèmes de la sexualité, du genre, de la mort, de la folie, du « politiquement non-correct » au sein d’une esthétique épurée, poétique.
Utilisant l’art comme un moyen de déconstruire les notions de normes telles que nous les entendons, elle tente de perturber le rapport du soi et de sa représentation, du soi et de son rapport à l’autre. Cherchant à sublimer ce qui peut répulser, elle crée une nouvelle esthétique du corps et de ses envies, de l’instant partagé avec autrui.

Le travail de Charlotte Caragliu est une sorte de cabinet de curiosité ou musée contemporain des étrangetés : objets, images, écrits, sonorités, et mise en scène sont mêlés afin d’élaborer un univers particulier retraçant le réel sans tabous.

En parallèle, ayant collaboré avec des structures telles que le FRAC Languedoc-Roussillon, la Biennale di Venezia et le Théâtre de Nîmes, Paloma (SMAC de Nîmes Métropole), Au Diable Vauvert, la Maison des Littératures à Hautes Voix, le Sémaphore et Le MAT, Charlotte Caragliu est programmatrice, commissaire d’exposition, metteuse en scène et scénographe en plus de son activité d’artiste.
Elle a été directrice artistique du Get Used To Queer – Festival & Events, de l’émission de radio expérimentale Le Chant des Marteaux-Piqueurs et du CRIC – Lieu Culturel Alternatif via l’association Sweet Mountain. Elle a collaboré avec de nombreux artistes dont les processus de création s’ancrent dans le champ de l’absurde, de l’interactif, du poétique, du ludique et de la notion de genre.

Charlotte Caragliu fait actuellement partie de la troupe Fludax (collectif Gros Parpaing), des performactionsuperartcomptemporain remettant en question avec humour les critères même de l’art. Ce projet est dirigé par Maël Gagnieux.